La randonnée des 120 ans à Limoges

Le 14 octobre, alors que le jour n'était pas encore levé et que la gelée blanchissait les environs de notre "mobil-home"nous étions 4 membres du club en train de nous préparer pour participer à la randonnée des 120 ans de la CGT.

Un premier départ est donné au parc des expositions, où nous attend un petit déjeuner, afin de rejoindre la Maison du Peuple qui est située au centre ville de Limoges.

Nous y sommes attendus par les dirigeants syndicaux nationaux et la grande figure du cyclisme natif de la région: Raymond Poulidor.

Après quelques courtes allocutions le départ est donné. La température n'excède pas 4 ou 5 degrés au dessus de zéro et le vent vient du nord; mais de timides rayons de soleil nous laissent espérer que nous pourrons bientôt retirer quelques épaisseurs textiles.

Le début de la randonnée doit se faire à allure régulée jusqu'au premier ravitaillement qui se trouve à St Junien. La sortie de Limoges est un peu compliquée par les feux rouges qui ont tendance à scinder le groupe et nous atteignons les premières côtes d'un parcours qui va nous en proposer beaucoup.

En attendant le reste du groupe on essaie comme on peut de récupérer quelques calories à l'abri du vent.

Malheureusement, un couvercle de nuages retombe sur le Limousin et nous devrons conserver notre équipement d'hiver jusqu'à la fin.
Arrêt au village martyre d'Oradour pour un hommage aux victimes  du nazisme:

Nous arrivons à St Junien où l'union locale nous a préparé un ravitaillement:

Là il y en a deux qui ont mis le pied où il ne fallait pas:

Après St Junien, l'allure devient libre et les cyclistes se regroupent selon leurs aptitudes ou leurs affinités. Nous 4 restons ensemble ou à proximité.
Nous empruntons des petites routes qui, tout le temps montent ou descendent (on aura fait pas loin de 2000m de dénivelé en 120 Km) au milieu de bois de châtaigniers ou de prairies ou paissent de belles limousines.
A la différence à la Gironde, la densité d'habitation est très faible, les villages n'ont pas été submergés par des lotissements, et il y a donc peu de circulation automobile.
Très joli pays donc qui nous fait regretter de ne pas avoir pu profiter de quelques rayons de soleil.

A Cieux (c'est le nom du village), on nous a préparé le casse croûte:

Il reste encore une quarantaine de kilomètres à parcourir et toujours autant de relief.

                                 Putain de côte!


Et puis c'est l'arrivée:

Deux des participants se dépêchent car ils doivent repartir en train le soir; les deux autres auront pu profiter du repas et des festivités.

                                 Repu et pensif.....



Un beau pays à redécouvrir en été, une belle organisation et une randonnée très sympathique.